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Un petit article parce-que ça suffit. Il est temps de faire la paix avec notre ami…Mais si, vous savez, l’ego. Bien trop souvent, nous entendons qu’il faut faire taire son égo…et là, je n’en peux plus…et lui non plus d’ailleurs.

J’ai clairement passé des années à m’intéresser à de multiples sujets et notamment les dogmes, la spiritualité, l’humain et j’ai écouter, chercher à comprendre et expérimenter des choses qui, avec le recul, ne sont pas vraiment des vérités.

Ce que j’observe c’est qu’il y a toujours une guerre à celui qui croit détenir l’ultime vérité et ce, peu importe le sujet…parce-qu’en réalité, personne ne peux rien prouver. Et à part nourrir l’égo en se battant pour défendre son avis, sa réalité et son bout de gras sur le sujet, ça n’apporte pas grand chose d’intéressant, mise à part le fait de se taper sur la figure depuis des siècles.

J’ai toujours été quelqu’un qui tente de comprendre la logique et le sens des choses. C’est ce qui fait que quelque part, j’apparais comme quelqu’un de “connecté” c’est à dire, directement branchée à la subtilité du monde, aux ressentis et à tout ce qui semble impalpable ( qui ne se voient pas, ne se touchent pas mais qui est pourtant bien présent).

Depuis ma plus tendre enfance, j’adore m’amuser avec mon monde intérieur et tout ce qu’il s’y passe. En revanche, dès que je ne l’écoute plus, que je doute ou que je porte mon attention uniquement sur le monde extérieur en reniant mes propres ressentis, en me basant sur l’aspect superficiel des choses, c’est un joyeux bazar qui s’amoncèle dans ma vie. Je ne dis pas détenir une vérité particulière…(ohhhh nonnn!!! je partage juste la manière dont je fonctionne et dont j’expérimente ma vie) et pour tout vous avouer, j’utilise réellement mon univers intérieur comme une sorte de famille. Je trouve ça très aidant, nettement plus simple que de passer par une méthode théorique complexe. Dans ce même fonctionnement, j’assimile mon égo à un animal de compagnie.

Comme tout animal de compagnie, nous lui donnons sa place, nous l’éduquons un minimum dans le but qu’il ne contrôle pas la totalité de notre vie. Dans cet équilibrage perpétuel, il y a des moments dans lesquels il ouvre un peu trop sa gueule et d’autres moments où, tout se passe bien dans le meilleur des mondes parce que chacun respecte le territoire de l’autre. Bref, c’est une véritable amitié.

Aujourd’hui, si nous regardons ce que la science en dit, c’est que nous vivons dans une illusion, une réalité voilée et si nous suivons la logique, L’égo serait donc aussi une illusion de ce que nous pensons de nous-mêmes. Pourtant, je l’ai longtemps rejeté, le pauvre, parce-que je croyais qu’il était “méchant et néfaste” alors qu’en fait, c’est un bien bel outil pour actionner , pour concrétiser nos idées mais également pour rester en vie…Et pour tout vous dire, je préfère m’en faire un ami et apprendre à le connaître, l’appréhender et le gérer au lieu de vouloir l’exterminer…Harmonie, harmonie quand tu nous tiens!!

Pour revenir à l’idée improbable que nous devrions exterminer notre égo, j’ai un exemple qui m’a fait rire et que je trouve très bien imagé. C’est celui de comparer l’égo à l’ombre de soi-même et tuer son ombre…est IMPOSSIBLE…Lorsque vous étiez petits, rappelez-vous lorsque vous tentiez d’attraper votre ombre en lui sautant dessus…et bien, c’est un exemple que j’utilise pour m’aider à le “matérialiser”…il est là, collé à moi, je ne peux pas m’en défaire donc  autant que l’entente se passe bien. Je trouve intéressant le fait de prendre la vie de manière ludique et comme une sorte de grand jeu…même dans les épreuves difficiles…la vie est une expérience formidable tant qu’on accepte de jouer…LE JEU DE LA VIE!!!

Notre égo c’est notre animal de compagnie!

Des bisous!

🎬 En vidéo, c’est ben l’fun aussi et c’est en-dessous!

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